Luminothérapie : de la lumière contre le blues de l’hiver !

Luminothérapie : de la lumière contre le blues de l’hiver !

Pour lutter contre la dépression saisonnière, rien de tel qu’une cure de luminothérapie. L’exposition à une lumière blanche de 10 000 lux quelques minutes par jour permet de resynchroniser notre horloge biologique interne et de retrouver le tonus.

Pourquoi avoir recours à la luminothérapie ?

Luminothérapie contre le blues de l'hiverEnvie de grignoter des sucreries toute la journée, incapacité à se concentrer, se motiver, à se bouger, état de fatigue chronique, mélancolie… Si rien ne va plus depuis quelques semaines, pas de panique ! C’est peut-être tout simplement une réaction de l’organisme, directement liée à la baisse de la luminosité.

La mélatonine, hormone qui régule notre rythme biologique n’est plus stoppée par l’exposition à la lumière du soleil. Le corps, au lieu de se réveiller, plonge dans une léthargie et notre état veille/sommeil est altéré. On prend du poids, on est en hypersomnie, et on est déprimé !

Appelée dépression saisonnière, cette dérégulation hormonale touche en majorité les femmes et les personnes âgées. Inutile de se précipiter sur des antidépresseurs alors que des solutions plus naturelles existent et sont reconnues par le corps médical !

En frappant les cellules de la rétine, la lumière de 10 000 lux va stopper la production de mélatonine et favoriser la synthétisation de la sérotonine, un neurotransmetteur intervenant dans de nombreux mécanismes physiologiques de l’organisme comme la régulation du sommeil, de l’humeur, de la libido, de l’appétit ou de la température corporelle.

 

Quelle lampe choisir?

Les lampes utilisées en luminothérapie doivent être d’une puissance de 10 000 lux, sans infra-rouges ni ultra-violets, donc sans danger pour la peau – la lumière du soleil en fait elle 100 000 ! Choisir une lampe conforme aux normes CE et à lumière blanche.
Eviter les diodes électro-luminescentes, à lumière bleutée, qui n’ont pas encore fait la preuve de leur innocuité.

 

A quel rythme s’exposer ?

L’idéal est de s’y exposer 20 à 30 minutes le matin. Inutile de fixer la lampe. Elle peut être installée sur le bureau ou la table du petit déjeuner. Pour être efficace, la lampe doit être installée dans un rayon de 50 centimètres et le traitement doit être quotidien. D’après les études de l’Hôpital Central de Vienne en 2007, au bout de quatre semaines, le taux de sérotonine contenu dans le sang se stabilise. Mais il n’y a aucun effet indésirable à continuer l’exposition tout au long de l’hiver.

 

A savoir

La luminothérapie permet aussi de lutter contre les décalages horaires, les troubles du sommeil, les déséquilibres alimentaires.
Il est important de consulter son médecin avant de commencer un traitement de luminothérapie, surtout si on souffre de maladies des yeux, de diabète ou de maladie bipolaire.

En accompagnement d’une cure de luminothérapie, on peut aussi prendre des omégas 3 en compléments alimentaires et marcher 20 minutes par jour.

 

Quelques repères lumineux

La luminosité d’une pièce éclairée artificiellement varie entre 200 et 400 lux.

Un simulateur d’aube produit 600 lux.

Une promenade au grand air, en hiver expose à une lumière de 3 000 lux si le ciel est gris à 10 000 lux, un jour de beau temps.

Une lampe de luminothérapie produit 10 000 lux.

La lumière du jour par grand soleil, l’été est de 100 000 lux.

 

Pour aller plus loin :

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