Le ventre, notre deuxième cerveau

Le ventre, notre deuxième cerveau

Le ventre est au cœur des préoccupations : pas une semaine sans que sorte un article sur le ventre et l’importance de son bon fonctionnement sur la santé globale. « Le Charme discret de l’intestin »* de la jeune doctorante en médecine Giulia Enders est ainsi devenu, contre toute attente, un véritable best-seller !

De découvertes en découvertes, on s’est rendu compte que le ventre renfermait une multitude d’éléments capitaux (neurones, microbiote, cellules immunitaires). On le nomme désormais « notre deuxième cerveau » tant son rôle est fondamental.

7 français sur 10 sont concernés par des troubles digestifs intermittents. Et 9 millions souffriraient de troubles fonctionnels chroniques. Alors, si on en prenait soin ?

digestion - ventre notre deuxième cerveau

Le ventre, une des clés d’une bonne santé

Tout le monde s’y intéresse désormais, à notre petit ventre ! Notre deuxième cerveau, comme on le nomme aujourd’hui. Et pour cause, 200 millions de neurones s’y logent, et communiquent avec ceux de notre cerveau !

Question bien-être, les études ont prouvé que c’est le ventre qui produit plus de 95% de la sérotonine, le neurotransmetteur de la bonne humeur ! Un ventre qui souffre de ballonnements ou qui est irrité a un impact direct sur notre état émotionnel – et réciproquement. Nos deux cerveaux s’échangent ainsi de nombreuses informations dont on ne connait pas encore tous les tenants et aboutissants.

Ce n’est pas tout, la qualité de notre système immunitaire dépend aussi de notre ventre. Car à 60%, c’est lui qui le dirige.

Ces informations, si elles sont difficilement appréhendables d’une simple lecture, sont d’une importance capitale. Les recherches ne font que commencer…

Prébiotiques et prébiotiques

On le sait désormais, le microbiote intestinal abrite des milliards de micro-organismes dans l’intestin grêle et le colon. Les probiotiques sont des bactéries, champignons ou levures renforçant la bonne flore de nos intestins. Les produits fermentés apportent en général des probiotiques. C’est le cas de la choucroute, des yaourts, de la soupe miso…

Les prébiotiques, quant à eux, représentent la nourriture des probiotiques. Constitués de fibres, ils permettent aux « bonnes bactéries » de se développer. Le problème, c’est que nous ne consommons globalement pas assez de fibres. Les Européennes n’arrivent qu’à la moitié des 30 g préconisés quotidiennement. Quelques prébiotiques à mettre au menu : artichaut, asperges, endive, ail, oignon, salsifis, avoine, banane verte, poireau.

Des compléments utiles

Les compléments alimentaires visant à restaurer et équilibrer la flore intestinale intègrent souvent pré- et probiotiques, comme Synflor ou Extraflor’In. Méga-Symbio associe 2 milliards de germes à des fructo- oligosaccharides. Flora 50 Plus combine aussi pré et probiotiques (ferments lactiques et fructo-oligosaccharides).

Inulac contribue à restaurer la flore intestinale tout en améliorant la digestion. Sa formule : inuline, ferments lactiques, acide lactique et enzymes digestives issues de la papaye et de l’ananas.

Bacia 4 Nut du Laboratoire D.Plantes repose sur des souches de ferments lactiques objectivées (Lactobacillus plantarum LP01, Lactobacillus rhamnosus GG, Bifidobacterium breve BR03, Bifidobacterium lactis BS01), et micro-encapsulées selon une technique brevetée. Ce complément contient en outre des souches de kéfir et des fibres d’acacia.

Basé sur une préparation traditionnelle coréenne, ProKimchi est un complexe d’extraits lyophilisés de choux, de radis noir, d’ail fermentés et de lactobacillus. Il permet d’aider le processus de digestion, de réguler le transit intestinal et d’augmenter l’immunité.

Si on se calmait ?

En complément d’une alimentation saine et diversifiée, l’état émotionnel dans lequel on se trouve a une importance capitale. En effet, le stress a un effet délétère sur la flore intestinale. La prise de plantes calmantes comme la mélisse ou la camomille peut être bénéfique, tout en sachant qu’une prise en charge globale est nécessaire en cas de stress chronique ou prolongé.

Méditation, yoga, etc. seront un excellent complément de traitement pour les personnes sujettes au stress ou anxieuse, ou souffrant d’un intestin dit « irritable ».

*Le Charme discret de l’intestin, tout sur un organe mal aimé, Giulia Enders, Editions Actes Sud.

Pour aller plus loin :

Un commentaire sur l’article “Le ventre, notre deuxième cerveau

  • Adrien Santé et bien-être Global , Lien direct vers le commentaire

    Notre état de santé général dépend de l’état de santé de notre colon. C’est d’ailleurs le titre d’un célèbre livre du Dr.Norman Walker. Vraiment intéressant à lire.

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