Prendre soin de sa mémoire

Prendre soin de sa mémoire

Alors que, le 14 mars prochain, s’ouvrira la 24e édition de la semaine du cerveau, avec des conférences et des évènements partout en France, l’importance de cet organe clé sera mis en lumière . La mémoire, notamment, est un enjeu de taille. Nous avons tous envie de préserver notre mémoire, le plus longtemps possible.

Qui n’a jamais cherché un mot ou oublié où était son téléphone ? Cela arrive à tout le monde, mais en vieillissant, les oublis peuvent être plus nombreux et très perturbants. Sans parler de la maladie d’Azheimer, qui touche plus de 860 000 français.

Quels conseils suivre pour entretenir sa mémoire ?

Apprendre toute sa vie

Il n’est jamais trop tard pour apprendre ! Cela est vrai, et est prouvé par le concept de plasticité cérébrale désormais reconnu. Même âgé, le cerveau est capable de fabriquer de nouveaux neurones et de nouvelles connexions. Pour cela, il faut le faire travailler.

L’apprentissage d’une langue, d’un instrument de musique, d’un jeu de société (comme le bridge), une lecture stimulante, tout cela entretient la réserve cognitive, qui sera utile pour compenser les effets de l’âge ou une maladie.

Favoriser la concentration

Se focaliser sur ce que l’on est en train de faire est important, cela permet de ne pas se disperser en faisant plusieurs petites choses à la fois. La concentration est alors meilleure, et la mémorisation aussi. Les écrans ont beaucoup perturbé cette capacité à rester centré, en incitant à « zapper » en permanence.

Apprendre une poésie en y impliquant nos sens peut aussi augmenter la capacité de mémorisation. Un peu comme au théâtre où le corps bouge et vit le moment présent. Tentez l’expérience !

Adapter son régime alimentaire

Pas besoin d’être docteur pour se douter que ce que l’on mange et ce que l’on boit ont un impact sur la santé de notre cerveau. Les ennemis des neurones : l’alcool, le tabac, toutes les drogues, la malbouffe…

Sans s’embarquer dans un contrôle quotidien de notre alimentation, il est possible d’adopter des habitudes alimentaires saines. L’apport en omega 3, en minéraux, en vitamines, en antioxydants est important, donc on privilégie les fruits et légumes de saison, les huiles végétales biologiques, les fruits secs, les poissons gras deux fois par semaine…

Faire de l’exercice physique

Notre corps est fait pour bouger. 30 mn d’exercice physique par jour sont préconisées pour aérer son organisme et rester en bonne santé. Lorsque l’état de santé le permet, l’idéal est d’alterner entre des activités d’intensité modérée et des activités d’intensité plus soutenue (course, natation rapide…), permettant de faire travailler le système cardiovasculaire.

Et si on a la chance d’avoir un espace vert proche de chez soi, on fonce ! Prendre un bon bol d’air apaise et réduit le stress.

Entretenir ses relations

L’isolement est particulièrement nocif chez les personnes âgées. Rester seul n’est pas bon pour le moral et n’apporte que très peu de stimulations. Donc on veille à se retrouver avec des amis régulièrement, on fait des activités en groupe, etc. Excellent pour se stimuler et conserver de l’énergie !

Une étude américaine (2021, JAMA Network Open) menée auprès de 2171 personnes a également montré qu’avoir un confident permet d’avoir une meilleure résilience cognitive. Lorsqu’on n’a personne à qui se confier, le déclin cognitif est plus rapide.

Bien dormir

Le sommeil profond permet au cerveau de consolider les informations qu’il a reçues pendant la journée, ainsi que de le nettoyer de ses déchets métaboliques. L’essentiel de ce nettoyage a lieu la nuit. Alors on prend soin de son sommeil ! Valériane, houblon, passiflore… Certaines plantes, intégrées dans des compléments alimentaires, aident à retrouver un sommeil serein.

Les plantes en support

Le ginkgo biloba est réputé pour contribuer au maintien des fonctions cérébrales. Il est utilisé par exemple dans le Complexe Mémoire et Concentration de Weleda.

Outre ses nombreux bienfaits, la sauge aurait également des effets bénéfiques sur la mémoire.

Et comme toujours, il est préférable d’en parler avec son médecin lorsqu’un traitement est déjà en cours. 

Caroline Da-Chavigny.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *