Menstruations, règles, ragnagnas… Les plans « B » des protections hygiéniques bio

Menstruations, règles, ragnagnas… Les plans « B » des protections hygiéniques bio

Les sénateurs ont adopté samedi 21 novembre, contre l’avis du gouvernement, la réduction du taux de TVA pour les produits hygiéniques féminines, rabattant le taux de TVA de 20% à 5,5%. Et reconnaissant ainsi qu’il s’agit pour les femmes de produits de première nécessité !

En attendant la confirmation de cette victoire pour les femmes par le vote de l’Assemblée Nationale, Sevellia.com en profite pour dresser un inventaire des protections féminines durables et bio !

Protections hygiéniques bio

Les protections hygiéniques et les femmes

Une femme utilise environ 17 protections par cycle, 13 fois par an. Si on multiplie par 16 millions de Françaises âgées de 13 à 50 ans… Sortons les calculettes… On arrive quand même à 3,5 milliards de petits trucs tout rouges qui, chaque année, partent à la poubelle… Sachant que ce qui les compose va mettre environ 500 ans à se dégrader et ne se recycle pas, on va encore accuser les filles d’Eve de souiller le paradis ! Pour le moment, nos serviettes hygiéniques usagées sont le plus souvent incinérées et enfouies dans des sites de déchets mais les tampons, jetés dans les toilettes finissent dans les océans. Ces protections hygiéniques qui touchent pourtant notre plus profonde intimité, sont loin d’être aussi blanches et pures que les pubs les montrent : la ouate sur les serviettes est gorgée de gels « superabsorbants », comprenez du polyacrylate de sodium qui peut absorber jusqu’à 300 fois son poids en eau. A cela s’ajoutent des parfums, fongicides, bactéricides, plastiques, hydrocarbures, colles, aluminium… et autres substances quasi-militaires. Pour les tampons, un cocktail coton viscose, encore blanchi au chlore. Sans compter les applicateurs souvent en plastique et l’excès d’emballage pour garantir « l’hygiène », la nôtre, pas celle de la planète ! En fait , très peu de marques affichent la composition exacte des tampons ou serviettes…

Les tampons et serviettes BIO

Ils diminuent le risque d’exposition aux résidus de pesticides chimiques et de fertilisants utilisés sur le coton traditionnel.

Créés pour répondre aux problèmes de santé et d’environnements, ils sont à base de coton 100% biologique.

Ils sont parfaits en complément d’autres protections plus durables, lors de voyages, par exemple.
L’avantage : vous ne changez en rien vos habitudes, vous changez juste de marque. Les emballages sont en amidon de maïs, donc bio-dégradables.
Vous pouvez les mettre au compost !

Les serviettes lavables

Aussi simple à utiliser qu’une serviette jetable mais au lieu d’être collée, on la clippe par bouton pression ou velcro sur la culotte. En coton bio ou mieux encore, en chanvre , elles sont douces au contact et absorbantes. Elles existent en toutes les tailles et de toutes les couleurs !

Après usage, on fait tremper dans une petite bassine remplie d’eau froide en attendant de la glisser à la prochaine machine à laver !

Et vous pouvez même, les faire vous-même. Des patrons sont disponibles ici.

L’avantage : Zéro déchet !

Les éponges menstruelles

Utilisées par les femmes depuis l’Antiquité, les « mensi » sont des éponges naturelles non traitées et coupées en morceaux. Elles s’utilisent de la même façon que des tampons sans applicateur, à la différence qu’il faut les mouiller puis les essorer avant de les introduire compressées dans le vagin. Ces éponges ont l’avantage d’être très douces pour les muqueuses.

Il suffit de les rincer d’abord à l’eau froide puis de les laver à l’eau chaude. En fin de cycle, on les désinfecte à l’eau bouillante.

A coupler avec un protège-slip, lavable bien sûr, en cas de fuite.

La coupe menstruelle

Elle ressemble à une grosse tétine en silicone, elle se met comme un tampon (on la plie entre ses doigts) et elle se « ventouse » sur le col de l’utérus pour récupérer la flux sanguin. La cup menstruelle se vide en moyenne 2 à 5 fois par jour selon les femmes. Il en existe de plusieurs formes et de plusieurs tailles, adaptées à chacune d’entre nous. Pour l’utilisation, c’est très simple : elle se vide dans les toilettes, se rince à l’eau froide et se replace. Entre les cycles, on la désinfecte quelques minutes à l’eau bouillante. C’est tout.

Les avantages sont environnementaux et économiques : environ 30 € pour 10 ans d’utilisation.
Facile à utiliser, confortable et parfaite pour le sport.

Vous pouvez trouver des cups menstruelles sur Sevellia.com

Sevellia.com vous propose des cups de plusieurs tailles dans de jolies pochettes de couleur jaune ou rose.

 

Pour aller plus loin :

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