Quel plaisir de voyager ! Mais pour certains, cela tourne au cauchemar… La raison ? Le mal des transports, également appelé cinétose. Que ce soit en bateau, en train, en voiture ou en avion, certaines personnes sont tout simplement malades lorsqu’elles voyagent.
Ces symptômes toucheraient environ 3 millions de personnes en France, et de façon inégalitaire, plus les femmes et les enfants.
Contre ces symptômes parfois très pénibles, il existe certes des médicaments vendus en pharmacie mais aussi des solutions naturelles. Mieux tolérés par l’organisme, elles montrent une efficacité dont il serait dommage de se priver.
Pourquoi est-on malade ?
Le mal des transports est lié à un décalage entre ce que l’individu observe par ses sens et ce que l’oreille interne détecte. Si la personne est dans une voiture, les sens perçoivent le mouvement du véhicule, les soubresauts, les accélérations et les virages, alors que le corps est immobile. L’organisme réagit à ce décalage par des symptômes tels que la nausée, les vomissements, le mal de tête ou la somnolence.
On sait par exemple que de le lire dans un transport peut rapidement rendre malade, car on ne voit plus le mouvement mais le corps le perçoit. Contrairement au conducteur, qui observe l’extérieur et reste concentré sur le dehors.
L’air frais peut aider à se sentir mieux (rien de pire qu’une odeur désagréable ou une chaleur pesante !).
L’appréhension des personnes avant un trajet ne fait qu’augmenter en revanche la sensation de malaise qui peut survenir après. Il est donc préférable d’arriver à se détendre avant le départ !
Quelles solutions naturelles ?
Plusieurs huiles essentielles peuvent être bénéfiques en cas de mal des transports. L’huile de lavande est apaisante. Déposer quelques gouttes sur un mouchoir et le respirer permet de se sentir plus serein. On peut aussi en mettre sur les poignets.
Pour calmer les problèmes de nervosité, stress et mal des transports, la verveine citronnelle (plante en macération) se prend à raison de 10 gouttes dans un peu d’eau, matin et soir. La verveine officinale joue le même rôle.
L’huile essentielle de menthe poivrée (déconseillé aux enfants de moins de 6 ans) est efficace en cas de mal de tête. On peut en verser deux gouttes sur le poignet ou une sous la langue (pour les adultes).
Pour soulager les problèmes d’estomac, les perles d’huile essentielle de menthe des champs de Biofloral permet un usage pratique et facile, même pour les enfants (1 goutte d’huile essentielle équivaut à 6 perles). En cas de nausées, l’huile essentielle de gingembre est préconisée (pour les enfants à partir de 6 ans). Déposer une goutte sur un comprimé neutre.
Antispasmodique puissante, l’huile essentielle de basilic exotique (enfants de plus de 6 ans) se montre aussi très efficace contre le mal des transports et les vomissements. En massage sur le ventre, cette huile doit être diluée dans une huile végétale neutre, 1 goutte d’huile essentielle pour 4 gouttes d’huile végétale. Les adultes peuvent avaler deux gouttes d’huile essentielle de basilic exotique dans une cuillère à café d’huile d’olive.
Toutes ces huiles peuvent s’utiliser en prévention, selon les symptômes que l’on a l’habitude de ressentir.
Le roll-on de Vanessences agit sur l’ensemble des symptômes : nausées, mal de tête… (pour les enfants de plus de 8 ans). Sur une base d’huile de tournesol bio, il contient des huiles essentielles de citron zeste, de menthe poivrée et de basilic tropical. Il s’applique sur les poignets, que l’on masse dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Puis on peut respirer la fragrance, au cours de 3 grandes inspirations.
Bon voyage !
Précautions : les huiles essentielles sont déconseillées aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes, ainsi qu’aux jeunes enfants. Les personnes allergiques doivent également faire attention et demander un avis médical.
Pour aller plus loin :
Pour le mal de voyage,pour empêcher le vomissement,il suffit de presser très fort avec l’index la base du nez sur la lèvre supérieure.On peut le faire avant pour prévenir dès qu’on s’installe dans la voiture ou le presser dès qu’on ressent l’envie de vomir.