Lutter naturellement contre les allergies

Avec le printemps arrivent aussi les pollens et les allergies. En mai, pollens de cyprès, platanes et frênes viennent chatouiller nos narines. En juin, suivent ceux de chênes et de graminées.
Nez qui coulent, éternuement, yeux qui piquent… La ribambelle de symptômes associés, on aimerait bien l’éviter !
Sevellia vous donne quelques conseils pour aider à diminuer les désagréments liés aux allergies saisonnières.

Les allergies : de l’hérédité et de l’environnement

L’allergie représente une réaction excessive du système immunitaire lorsque le corps est au contact d’un allergène. Le nombre de cas a fortement augmenté, puisque les spécialistes estiment que la population des personnes allergiques a doublé en 20 ans. Un Français sur trois est désormais concerné. Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la moitié de la population occidentale sera touchée d’ici 2050.
Les allergies relèvent de facteurs héréditaires et de facteurs acquis. Il est certain qu’un enfant dont les parents ont un terrain allergique a une plus forte probabilité de l’avoir également. Mais l’exposition croissante à différentes formes de pollution (dans l’alimentation, dans l’air, etc.) y contribue également. Nous sommes exposés à beaucoup plus de produits chimiques que l’étaient nos ancêtres et il existe aujourd’hui des allergies croisées.
Le diagnostic d’allergie peut être confirmé par des tests médicaux – on peut ainsi identifier les molécules qui provoquent les allergies.

Quelles mesures prendre ?

– Suivre la carte de prévision des risques d’allergies tenu en temps réel par le Réseau national de Surveillance aérobiologique (RNSA). On peut être sensible à un composant et pas à un autre, chaque personne allergique possède sa propre « carte d’identité » de ses allergies.

– Bien se laver les cheveux et le corps en fin de journée, et changer ses draps (et sa literie) de façon régulière.

– Laver son nez avec un spray.

– Ouvrir et aérer son logement, surtout quand il pleut. Lorsqu’il y a du vent et du soleil, il vaut mieux attendre ou le faire tôt le matin et tard le soir.

– Éviter de faire sécher son linge à l’extérieur.

– Respirer sur un mouchoir l’huile essentielle d’estragon, qui possède des propriétés antispasmodiques et antiallergiques. Reconnue efficace contre le rhume des foins, elle peut être utilisée aussi par voie orale : 2 gouttes sur un comprimé neutre, à avaler deux à trois fois par jour.

– Boire des tisanes d’ortie. Grâce à ces composants antihistaminiques et anti-inflammatoires, cette plante soulage efficacement les allergies saisonnières. La tisane peut être prise en prévention deux mois avant l’arrivée des pollens (entre 3 et 7 tasses par jour sauf pour les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants).

– Boire des tisanes de romarin, qui a également une action histaminique.

– Consommer de la quercetine. Naturellement présent dans les oignons, l’ail, les pommes, le thé, le raisin ou le brocoli, ce composé possède des vertus antioxydantes et anti-inflammatoires, à l’instar de tous les flavonoïdes, mais aussi une puissante action antihistaminique.

– Privilégier les omega 3 dans ses menus – ces derniers permettraient de diminuer l’intensité des symptômes allergiques lorsqu’ils sont consommés régulièrement. On les trouve dans les poissons gras, les noix, les huiles de colza, de noix… On peut aussi faire une cure de compléments alimentaires.

– De façon préventive, une cure dépurative à base de jus de bouleau ou de radis noir permet de nettoyer l’organisme et d’éliminer certaines toxines.

– Ne pas oublier des cures de magnésium et de vitamine D (dont on peut vérifier le taux), si nécessaire. Cette dernière joue un rôle dans la modulation de la réponse immunitaire.

Caroline Da-Chavigny

NB : ses conseils ne remplacent en aucun cas un suivi médical.

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