C’est presque devenu une légende, l’art de vivre à la japonaise. Jardins zen, alimentation raffinée, cérémonie du thé… les Japonais sont réputés pour leurs rituels (et leurs mangas !).
L’alimentation traditionnelle japonaise reste une référence en termes d’équilibre et de qualité nutritionnelle. Selon José Graziano da Silva, directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, « le Japon est un exemple à suivre en termes de régime alimentaire ». En effet, ce pays possède le taux d’obésité adulte le plus bas de tous les pays développés : moins de 4% !
L’Unesco a d’ailleurs élevé au rang de Patrimoine culturel immatériel le Washoku, l’art culinaire traditionnel japonais à base de poissons, de fruits, de légumes et de condiments locaux.
Nos palais occidentaux ont été séduits par cette nourriture fraîche et saine, il n’y a qu’à observer le développement des restaurants de sushi dans nos villes !
Pour apporter un peu du mode de vie japonais chez soi, suivez les conseils de Sevellia.
Manger en petites quantités
A l’heure où le jeûne fait de plus en plus d’adeptes, les japonais nous réapprennent une mesure de bon sens : manger en petites portions et sortir de table en n’étant pas complètement rassasié serait le gage d’une bonne santé et de la longévité !
Typiquement, au Japon, plusieurs petits plats sont servis en même temps. La dégustation avec des baguettes évite également les grosses portions !
Que du bon dans l’assiette !
Contrairement à nos régimes occidentaux, l’alimentation japonaise traditionnelle est dépourvue de sucre, de fromages et de fritures.
Premier piler des menus, le riz. Naturellement sans gluten, il remplace le pain. Les poissons gras de très bonne qualité (comme le saumon et le thon), algues et crustacés apportent leur richesse en protéines, oligo-éléments et oméga 3, bénéfiques pour le bon fonctionnement cérébral et la préservation des cellules.
La viande wagyu, qui fait référence à plusieurs races de bétail japonais, dont celle qui produit le fameux bœuf de Kobe, bénéficie d’une matière grasse pauvre en cholestérol et riche en oméga 3. Le boeuf de Kobe est le plus raffiné. Réputée pour sa saveur, son côté tendre et persillé, cette viande provient de la race bovine Tajima, élevée selon des traditions strictes.
En ce qui concerne les légumes, les japonais sont friands de légumes verts, d’haricots rouges, d’haricots mungo (soja), de konjac, et d’herbes aromatiques. Concentrés de nutriments, ces légumes contribuent au bon fonctionnement de l’organisme.
Ingrédients aromatiques et condiments
Le gingembre accompagne souvent les plats. En poudre, il est une excellente source de magnésium pour la femme. Frais, il est source de cuivre. Réputé pour son efficacité contre les nausées sur la digestion, il apporte également des composés anti-oxydants, immunostimulants et anti-inflammatoires.
Le wasabi est aussi très prisé au Japon. Cette plante vivace pousse en milieu semi-aquatique et appartient à la même famille botanique que le raifort et la moutarde. Sa particularité : elle monte au nez ! (comme la moutarde d’ailleurs). Non seulement la pâte que l’on obtient en râpant la racine relève parfaitement les sushis, mais toute la plante est appréciée au Japon. Fraîche, râpée, en glace, frit avec des petits pois, etc. Le wasabi possède des effets antimicrobiens et renferme des agents (nommés les isothiocyanates) au potentiel anticancérigène (comme le chou et le brocolis).
La sauce soja japonaise (shoyu) tire son origine d’une pâte nommée hishio, initialement faite de marinade de viandes et de poissons puis de graines de soja et de farine. Attention tout de même à sa teneur en sel !
Buvez du thé vert !
Les différents types de thés – noir, blanc, vert, semi-fermeté (Oolong), fumé – proviennent tous de la même plante nommée Camellia Sinensis. Leurs propriétés chimiques et gustatives diffèrent en fonction de leur degré de fermentation – qui correspond au degré d’oxydation que subit le thé durant le processus de production. Alors que le thé vert est pratiquement immédiatement torréfié et donc non fermenté, le thé blanc lui est très légèrement fermenté (3% environ), jusqu’au thé noir qui l’est intégralement.
Le thé vert est sans doute celui dont on a le plus parlé pour ses effets bénéfiques sur la santé. Outre la présence de caféine, le thé vert renferme des composés antioxydants de la famille des catéchines, pour lesquelles on a découvert des vertus anti-carcinogènes, antioxidatives, antivirales, et antibactérienne.
Alors, on se met à la mode japonaise?
Pour aller plus loin :
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De l’assiette au « bowl », évolution des mœurs culinaires !
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Le matcha, vous connaissez ?
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L’arbre de vie, le moringa : une solution à tous nos maux ?
Merci pour ces infos, à mettre en pratique ! Moi qui adore la nourriture asiatique, j’essaie d’en cuisiner régulièrement.
Le thé vert est très bon pour la santé, mais pour un effet maximal, il est encore mieux de consommer du Matcha, la rolls du thé vert japonais. C’est un thé qui contient 137 fois plus d’antioxydant qu’un thé vert « standard », et que l’on peut consommer aussi bien en boisson chaude qu’en smoothie ou dans la cuisine.
Un véritable « expresso-santé » pour le petit-déjeuner !
C’est devenu un incontournable de mes petits déjeuner…
Bises