Sauver les océans : 5 gestes à adopter

Sauver les océans : 5 gestes à adopter

Pour ceux qui ont passé du temps au bord de la mer, certains ont pu constater certaines dégradations : les plastiques qui flottent, les fonds marins plus ternes, le nombre réduit de poissons…

Or les océans sont la vie, et nous devons les sauver ! Ils sont fondamentaux pour la préservation de la vie sur terre, or en quelques décennies, les dommages qu’ils ont subis sont majeurs et pour certains irréversibles : pollution, surpêche, blanchiment du corail…

De nombreuses associations se mobilisent pour la survie des océans, dont dépend la nôtre aussi. Commençons dès aujourd’hui à agir dans notre quotidien.

5 gestes de base à adopter !

Ne plus acheter de plastique

Le plastique est un ennemi majeur des océans. On en retrouve désormais partout, sans parler du continent plastique. Cette accumulation de déchets plastiques occuperait une surface de 1,6 million de km2, en plein Pacifique, selon l’organisation Ocean Cleanup, dans une étude parue dans la revue Scientific Reports.

Commençons donc pour nous fournir en couverts en bambou ou inox, en gourde, bouteilles… Pour éviter de toujours racheter du plastique le jour où l’on est démuni ! Petit rappel : une bouteille en pastique mettra 400 ans pour se dégrader…

Et bien sûr exit les pailles plastiques et autres produits à usage unique dont on se passe très facilement !

 

Regarder les étiquettes

Les particules de microplastiques – désignant les particules de 5mm à 10 micromètres – sont un autre problème majeur : présents dans les tissus synthétiques, les emballages alimentaires, elles finissent dans les océans par l’intermédiaire des eaux usées et des cycles de lavage. Les animaux marins en avalent, tous comme nous, car ces micro-particules sont désormais présentes dans toute la chaîne alimentaire !

Evitez donc ce qui contient du « polypropylène » ou « polypropylène téréphtalate », de l’acrylique.

Pour les vêtements, privilégiez les vêtements en matières naturelles et bio : coton bio, chanvre, lin, laine mérinos…

 

Consommer du poisson durable

Le poisson, on aime ça ! Mais la surpêche a vidé une bonne partie des océans, et certaines techniques comme les filets dérivants sont extrêmement destructrices car ils raclent tout sur leur passage. En outre, l’Union Européenne, grande consommatrice de poissons, en importe beaucoup des pays en voie de développement. Il est donc important de connaître l’état des stocks et le mode de pêche du poisson que l’on achète.

WWF a fait paraitre un guide qui fournit de précieuses informations. On s’aperçoit ainsi que l’origine du poisson est fondamentale. Ainsi, on peut consommer du lieu noir d’Islande ou de Norvège mais pas d’Ecosse, du maquereau d’Atlantique Nord Est mais pas de Méditerranée.

 

Réduire son empreinte carbone

Les océans absorbent plus de 25% des émissions de dioxyde de carbone. Avec le réchauffement climatique, les océans aussi se réchauffent, ce qui rend plus difficile la dissolution du CO2 dans les mers. C’est un cercle vicieux.

On le sait déjà, mais toute réduction de son empreinte carbone sera positive pour la planète ! Consommer moins de viande, prendre son vélo, choisir des énergies vertes, revoir ses achats…

 

Soutenir les associations qui agissent

Ocean Cleanup, 24 hours for the Ocean*, Bloom Association, Seas at risk, WWF, Fondation Maud Fontenoy… Les associations et organisations se mobilisent pour agir, soutenez-les !

 

*Cette association organise le 25 et 26 août deux jours à Deauville autour des problématiques de l’océan : film, débat, exposition…

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