Vernis à ongles : toxique vous avez dit toxique ?

Vernis à ongles : toxique vous avez dit toxique ?

La majorité des vernis à ongles distribués dans le commerce sont de véritables cocktails de chimie lourde. Heureusement certaines marques parviennent à obtenir des formules à 85% d’ingrédients d’origine naturelle. Alors, pourquoi hésiter ?

 

Que contient un flacon de vernis à ongles ?

Un peu de nitrocellulose (durcisseur très inflammable), d’acétone ou de l’acétate de butyle (solvant), de tosylamide-formol (une résine), de camphre synthétique (agents filmogènes pour assurer le côté lisse) et quelques colorants azoïques (colorants synthétiques qui donnent des couleurs plus vives) pour les ingrédients les plus anodins.

Mais aussi du toluène, avec lequel on fabrique le TNT, qui s’attaque au système nerveux central (cerveau, moelle), très irritant pour la peau, l’œil et le système respiratoire et auquel le foetus est très sensible.

Du formaldéhyde, un composé organique très volatile irritant des yeux, du nez et de la gorge, très allergisant et classé en 2005 par l’OMS comme étant un cancérogène certain du naso-pharynx et des fosses nasales !

Quand au DBP (dibutyl-phtalate) considéré comme perturbateur endocrinien, on l’évite dans les plastiques mais on s’en met au bout des doigts ?

Quelles conséquences pour la santé ?

Bref, dans cette liste qui n’a rien de poétique, on prend conscience que certains produits de beauté, sont finalement des produits de guerre !

Certes, les quantités inhalées sont moindres au vu de la surface de l’ongle et il n’existe pas vraiment d’études sur l’impact du vernis à ongles sur notre santé et l’environnement… Reste que beaucoup de femmes s’étalent du vernis quasiment tous les jours. A cela s’ajoutent les autres produits non bio que nous utilisons au quotidien. On le sait désormais : ça n’est plus forcément la dose qui fait le poison, mais l’accumulation des produits. Par ailleurs, les dermatologues n’hésitent pas à reconnaître que cette chimie lourde abîme l’ongle ; l’effet toxique des solvants détruit sa couche superficielle, ce qui ouvre la porte aux affections. Et pour celles d’entre nous qui connaissent les mycoses, nous savons bien à quel point elles sont longues et difficiles à faire disparaître ! Sans compter les réactions allergiques sur la bouche, les paupières… Bref tous les endroits où l’on se frotte avec les doigts !

Sur Sevellia.com, vous trouverez des vernis à base d’éléments biosourcés, sans dérivés petro-chimiques. Alors, changez vos habitudes !

Les 7 principes de précaution

  1. Pas de vernis pendant la grossesse.
  2. Ni sur les ongles des petites ou grandes filles qui mettent leurs mains à la bouche… !
  3. Quels que soient les produit utilisés, évitez de les respirer : aérez la pièce ou faîtes vos ongles au grand air.
  4. Évitez les formules qui disent tenir plus longtemps. Ce sont les pires !
  5. Exigez un vernis sans le quatuor Toluène – Formaldéhyde – DBP – Camphre synthétique.
  6. Pas de vernis sur les cuticules !
  7. Évitez les couleurs sombres, les bleus, les verts, les métallisés . Ce sont les colorants les plus toxiques.

Que faire de son flacon ?

Le flacon, soit 40 grammes de verre pour à peine 10 ml de liquide, n’est pas recyclable, car « il ne peut pas être vidé totalement », dixit Eco-Emballages. Aux Etats-Unis, il est même classé dans les déchets dangereux. Les flacons de vernis à ongles ne doivent pas finir dans nos poubelles, mais plutôt en déchetterie car ils contiennent toujours des résidus toxiques, même s’ils sont vides !

Pour aller plus loin :

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