Le rouge à lèvres : signe de beauté et d’émancipation

Le rouge à lèvres : signe de beauté et d’émancipation

Mettre du rouge à lèvres est un geste de beauté très symbolique. Révélateur de l’émancipation de la femme, ce maquillage est en fait un véritable curseur de société.

Indépendance, audace, provocation… Le rouge à lèvres a traversé l’histoire, entre affranchissement et interdictions.

Il est aujourd’hui un must de la trousse de beauté des femmes. Sevellia vous fait découvrir l’histoire du rouge à lèvres, ainsi que les atouts des formulations bio.

 

ℹ️💄 Une histoire du rouge à lèvres

Colorer ses lèvres n’est pas un geste récent : les femmes de Mésopotamie, il y a 5000 ans, confectionnaient un mélange à base de pierres semi-précieuses broyées avec de la cire d’abeille pour se maquiller les lèvres et le contour des yeux*.

Les Egyptiens accordaient aussi de l’importance à ce geste : les membres de la Royauté arboraient des lèvres peintes. Cléopâtre utilisait un rouge carmin en broyant un mélange d’insectes et d’œufs de fourmis ! Les femmes de la Grèce antique se servent de mûres écrasées. Dès le VIIIe siècle, les geishas japonaises rougissent leurs lèvres avec des pigments issus d’une plante.

Mais au Moyen-Age, l’Eglise interdit l’usage du maquillage, signe de défiance envers Dieu. Néanmoins, la Reine Elisabeth 1ère le rend populaire en se fardant le visage de poudres blanches et de peinture à lèvres. Elle tenait notamment à masquer les cicatrices de la variole, maladie mortelle à l’époque à laquelle elle avait survécu. Mais la tolérance ne dure pas : en 1770, le Parlement d’Angleterre adopte une loi contre le rouge à lèvres, déclarant que les femmes « maquillées » sont des sorcières voulant séduire les hommes.

Ces gestes de beauté étaient malheureusement toxiques, car les mixtures étaient préparées avec du plomb, du brome, du mercure… Et selon nombre d’historiens, Elisabeth 1ère serait morte en raison de la toxicité de ses produits de beauté.

La composition des rouges à lèvres s’améliore donc avec le temps !

La maison Guerlain fut précurseuse avec son rouge à lèvres liquide puis en bâton, à base de cire de bougie, en 1870. Le premier rouge à lèvres dans un cylindre en métal est créé par Maurice Levy. Cette « révolution » permet de remettre le bâton de rouge dans son cylindre, et d’en faciliter grandement l’usage.

Autre figure importante, l’actrice Sarah Bernard démocratise le rouge à lèvres, car elle se peint les lèvres quotidiennement. Une authentique déclaration d’indépendance, pleine d’audace et de panache !

C’est le début d’une longue passion entre les femmes et le rouge à lèvres.

 

💋🌱 Pourquoi préférer les rouges à lèvres bio

Les rouges à lèvres contiennent, pour simplifier, des matières grasses (cires, huiles) et des colorants.

Pour éviter d’ingérer des huiles minérales ou cires synthétiques (ozokérite, cire microcristalline, provenant du pétrole), des huiles de silicone, des conservateurs décriés comme les parabènes ou des colorants artificiels, mieux vaut se tourner vers les rouges à lèvres bio.

Ils ne contiennent que des ingrédients naturels : huile d’argan, huile de jojoba, huile d’abricot, beurre de karité, cire de candellila…

 

Poursuivez la formidable histoire du rouge à lèvres avec des rouges à lèvres biologiques !

 

Caroline Da-Chavigny

*loreal-paris.fr, une histoire beauté : le rouge à lèvres

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