Un shampooing bio, qu’a-t-il de différent ? Son label, qui lui garantit une composition à base d’ingrédients d’origine naturelle, avec le maximum d’ingrédients biologiques, et dénuée d’un certain nombre d’ingrédients chimiques impactant l’environnement et… votre cuir chevelu !
Petite explication avec Sevellia !
Shampooing bio, quesaco ?
Pour mieux comprendre, sachez qu’un shampooing liquide contient environ 70% d’eau, 20% de tensioactifs (qui permettent d’enlever le sébum et les impuretés), 5% d’épaississants et puis un tout petit pourcentages d’actifs, de conservateurs et de parfums.
Non testé sur les animaux, le shampoing bio est constitué d’ingrédients d’origine naturelle et biodégradables, et exclut les matières premières non renouvelables. Il exclut donc parfums chimiques, colorants de synthèse, phtalates, silicones, esthers de glycol et le plus souvent les parabènes.
A côté de ces molécules présentes en très faibles quantités dans le shampooing, la différence se joue surtout au niveau des tensio-actifs. Dans les shampooings classiques, on retrouve très souvent le sodium laureth sulfate (SLS), et autres sulfates apparentés. Ils ont l’avantage de mousser généreusement, mais l’inconvénient de « décaper » le cuir chevelu… Irritants, desséchants, ils sont aussi potentiellement allergènes. Et pour couronner le tout, les shampooings conventionnels comptent sur le silicone pour compenser l’agression des sulfates. Ce cocktail est assez explosif à long terme… pour abîmer vos cheveux !
Dans les shampooings bio, les tensio-actifs sont d’origine végétale (issus de sucre ou de coco, comme le coco glucoside). Beaucoup plus doux, ils moussent moins également. Cela peut dérouter un peu au début, mais c’est une question d’habitude ! Au début, on peut même trouver les cheveux rêches, mais il y a un temps de transition… pour vous comme pour votre cheveu !
Il faut tout de même savoir que la législation autorise certains sulfates dans le label bio (Ecocert/ Cosmos), c’est le cas du sodium lauryl sulfate et de l’ammonium lauryl sulfate. Ils sont acceptés pour deux raisons : ces deux familles de sulfates sont d’origine végétale (l’acide laurique est issu de l’huile de coco ou de l’huile de palme) et leur procédé de fabrication est propre. Ils n’engendrent pas d’impact négatif pour l’environnement et sont conformes aux tests de biodégradabilité et de toxicité aquatique du référentiel Cosmos. Alors si la différence peut paraître minime entre laureth et lauryl, le produit n’est pas du tout obtenu de la même façon !
Ensuite, chaque marque est libre de définir sa propre charte. Ainsi, Douce Nature a choisi d’exclure les sulfates de ses compositions !
Pour tous les types de cheveux !
Les shampooings bio se déclinent aujourd’hui en de nombreuses catégories, adaptées au type de cheveux. Equilibrant, traitant (à l’aloe vera), nourrissant (grâce au karité et jojoba), volumateur, pour usage fréquent, pour cheveux gras, état pelliculaire voire squameux… Certains intègrent des actifs spécifiques, comme du miel et de la propolis, ou encore les sels de la Mer Morte, aux propriétés apaisantes. Les eaux florales ainsi que des huiles essentielles (lavande, bergamote, citron, ylang ylang) peuvent parfumer délicatement des produits. Le shampooing de Sarmance intègre même de l’eau floral de vigne de melon de Bourgogne !
Et pour ceux qui veulent jouer la carte de l’écologie maximale, les shampooings solides restent le must ! Pratiques et transportables facilement, ils respectent également la fibre capillaire tout en jouant sur des actifs différents selon le type de cheveux. Et ils font de plus en plus d’adeptes…
Pour aller plus loin :