La 3e édition du World Clean Up Day se tiendra le 19 septembre prochain. L’année dernière, 265 000 personnes y ont participé, ramassant 840 tonnes de déchets dont 15 millions de mégots…
Pour cette année, les ambitions sont à la hausse : le mouvement aimerait rassembler plus 3,5millions de personnes sur la métropole et les DROM-COM, en particulier les jeunes et ce dès la maternelle. Au niveau mondial, la dernière édition a rassemblé plus de 20 millions de personnes dans 180 pays.
Cette journée est avant tout une journée d’action : ramasser les déchets sauvages, tout en mobilisant et informant le maximum de personnes. Car le nombre de déchets sauvages continue d’augmenter… Et 80% des déchets qui se retrouvent en mer proviennent de la terre.
Une mobilisation planétaire
Ce mouvement de nettoyage est né en Estonie, à l’initiative de Rainer Nolvak (au départ nommé Let’s do it !) qui voulait nettoyer son pays. L’effet a fait boule de neige et aujourd’hui le mouvement est mondial.
Il rassemble les particuliers comme les collectivités, très impliquées sur l’ensemble du territoire. La Ville de Paris distribue par exemple des sacs et des gants aux participants et prend en charge la collecte des déchets ramassés, dans les différents points de collectes organisés pour l’occasion.
Le nettoyage numérique
Nouveauté 2020, le Cyber World CleanUp Day, qui est une initiative développée conjointement par World CleanUp Day et l’Institut du Numérique Responsable (INR). Cette opération vise à un nettoyage numérique des données dans le cadre de cette journée mondiale.
L’utilisation massive des ordinateurs et tablettes a en effet un impact fort sur l’environnement, sans que cette pollution soit « visible ». En novembre 2019, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) donnait l’alerte sur l’impact environnemental du numérique, aujourd’hui responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (plus que le trafic aérien, crise Covid mise à part), dont 47 % imputables aux équipements des consommateurs (ordinateurs, smartphones et autres tablettes notamment) et 25 % aux data centers. Internet consomme 10 à 15% de l’électricité mondiale, et ce chiffre double tous les 4 ans…
Alors que faire ? Utiliser le streaming de façon responsable (ce dernier étant responsable de 60% du flux sur le net d’après Greenpeace), trier ses mails et les supprimer au fur et à mesure, se désabonner des newsletters que l’on ne lit jamais, supprimer les applications qui servent très peu, choisir un moteur de recherche écoresponsable (Ecosia, Lilo, Qwant…), etc.
On peut aussi réfléchir concernant l’achat (et le recyclage) des appareils numériques. Des appareils reconditionnés sont désormais disponibles ce qui évite d’utiliser de la matière première.
Un mode de vie plus écologique
Continuons nos efforts pour un monde plus durable, avec moins de déchets ! Sevellia y participe avec ses milliers d’articles bio ou naturels, produits par des fabricants engagés, dont de nombreux articles durables.
Les différents salons organisés sur le territoire, Zen et Bio, Salon Zen, Marjolaine, sont autant d’occasion de réfléchir à un autre mode de vie et de découvrir des produits éco-conçus, réutilisables et lorsque c’est possible biodégradables.
C. Da-Chavigny