Pour ceux qui aiment se balader et qui connaissent bien les plantes, la nature offre des espèces bien intéressantes ! De leur consommation en cuisine à leurs effets sur la santé, de nombreuses variétés existent dans nos champs et espaces verts.
L’été est l’occasion de sortir sur les sentiers et de se pencher un peu plus sur ce qui nous entoure.
Attention toutefois, les cueillettes sauvages ne s’improvisent pas ! Car toutes les plantes ne sont pas comestibles, certaines sont même toxiques. Il existe des associations qui organisent des sorties pour s’initier aux cueillettes sauvages ainsi que pour les personnes qui souhaitent devenir expert.
L’ortie, le piquant qui reminéralise
Facile à trouver mais urticante, l’ortie possède plus d’un tour dans son sac. Pouvant être récoltée dès le début du printemps, elle se consomme aussi le reste de l’année.
Luttant efficacement contre l’anémie, l’ortie remet sur pied les organismes les plus fatigués. Elle est aussi diurétique et dépurative. Elle est aussi très utile en cas de rhumatismes et d’arthrite, en raison de ses pouvoirs anti-inflammatoire.
Mais comment la consommer ? En cuisine, tout d’abord – armer vous de gants pour ne pas vous faire piquer lors de la cueillette.
Un exemple, le pesto d’orties. Faire tremper les feuilles d’orties (environ 50 g) dans de l’eau pendant au moins une heure. Puis les tremper dans de l’eau vinaigrée pour enlever tout résidu. Bien les rincer et les faire sécher. Mettre dans le mixeur les feuilles d’orties, trois cuillères à soupe d’huile d’olive, du parmesan, du sel et du poivre. Mixer l’ensemble, puis ajuster la quantité d’huile afin d’obtenir une pâte tartinable.
L’ortie peut se préparer en macération (feuille ou racine). Elle est également disponible sous forme de compléments alimentaires (gélules ortie racine, ortie piquante).
Le fenouil sauvage
Ce grand ombellifère fleurit en grappe de juin à août, et se trouve au bord des chemins, plutôt sur des terrains secs et ensoleillés. Il possède un parfum anisé caractéristique, qui permet de ne pas le confondre avec des plantes toxiques comme la ciguë.
Toute la plante est comestible : le bulbe (qui se cueille plutôt au printemps), les feuilles et tiges, les bouquets d’ombelles (contenant les graines) qui peuvent se cueillir en automne. Le fenouil une fois séché se garde très longtemps.
Le fenouil sauvage se cuisine de la même façon que son cousin cultivé – il accompagne très bien les poissons. Les tisanes de graines de fenouil sont connues pour faciliter la digestion. Mais dans le cas de la plante sauvage, faire attention au temps d’infusion car elle possède un goût très puissant !
L’achillée millefeuille
Cette plante pousse en plaine comme en altitude, et fleurit de mai à octobre. Au bout des fines tiges se trouvent des têtes plates composées de multiples et minuscules fleurs blanches, au parfum musqué, pouvant tirer sur le rose. Les feuilles peuvent se consommer crues, en salade, mais elles ont un goût plutôt amer. Elles peuvent aussi être cuites et assaisonnées.
Les fleurs, une fois séchées, servent à fabriquer des infusions.
Cette espèce végétale a traditionnellement été utilisée en application externe pour soigner les blessures. En infusion, elle soulage les troubles digestifs et les symptômes liés au règles douloureuses par ses puissants effets antispasmodiques – elle est déconseillée aux femmes enceintes. Elle est également tonique et stimulante.
En extrait ou en teinture mère, il est nécessaire de se referrer aux conditions d’utilisation. Elle existe également en hydrolat et huile essentielle.
La sarriette
Poussant spontanément dans les régions méditerranéennes, la sarriette se cueille de juin à octobre. Elle accompagne très bien les plats de viande ou de poisson, sa première utilisation étant d’ordre aromatique.
L’infusion à la sarriette est réputée pour améliorer la digestion et pour ses effets antiseptiques. On lui prête également des pouvoirs aphrodisiaques !
La reine des prés
Cette plante herbacée vivace, originaire d’Europe, se croise souvent sur les chemins de montagne. Sa particularité, sa tige rougeâtre, ses feuilles « velues » et ses petites fleurs blanches parfumées.
La reine des prés renferme des dérivés salicylés, précurseurs de l’acide acétylsalicylique (molécule active de l’aspirine).
Les fleurs, une fois séchées, permettent de préparer des tisanes aux propriétés antidouleurs, préconisées en cas d’arthrose et de rhumatismes.
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