Sept gestes pour devenir plus écolo !

Sept gestes pour devenir plus écolo !

En cette période où les enjeux climatiques mobilisent nos consciences, de plus en plus de personnes souhaitent participer à cette transition écologique devenue une priorité.

Commençons pour modifier nos gestes du quotidien* ! Cela peut paraître anecdotique, mais si nous sommes des millions à la faire, cela le sera beaucoup moins !

On ne peut pas tout changer en une semaine, mais réaliser que certains gestes du quotidien ont un fort impact écologique nous amène à réfléchir. Certaines habitudes seront plus faciles à changer que d’autres, l’important est de commencer et de s’améliorer !

  • 1 – Je remplace le plastique

Rien de tel que d’investir dans des gourdes en inox pour pouvoir se déplacer en ayant toujours de l’eau ! Sûres, saines, ces bouteilles se conservent très longtemps !

Lorsque l’on fait des courses, apporter systématiquement des sacs en coton bio ou coton recyclé évite de reprendre des sacs en plastique. Et il y en sûrement déjà dans les placards que l’on peut déjà réutiliser. Les sacs à vrac permettent aussi de se servir dans les rayons de légumes et fruits sans se servir des petits sacs certes compostables, mais très souvent jetés à la poubelle !

 

  • 2 – Je réduis mes déchets

Qui sort ses poubelles régulièrement se rend compte du nombre de déchets que l’on produit. Là encore, il faut réfléchir à des axes d’amélioration, qui peuvent être d’acheter des plus grands formats, des pots en verre et de s’orienter vers le vrac.

Pour les déchets organiques, les épluchures, etc., le composteur est la solution idéale. Si on habite une maison, il est possible d’acquérir un composteur via certaines mairies. Les résidences s’organisent aussi parfois pour placer un composteur dans les espaces communs. En appartement, le composteur Bokashi se place dans une cuisine et fonctionne grâce à des micro-organismes. Plus d’odeurs !

Le livre « Je réduis mes déchets » partage les trucs et astuces pour réduire ses déchets dans tous les secteurs de la maison.

 

  • 3 – Je débranche les appareils électriques

Voilà un petit geste bien utile ! La nuit, éteignez votre box. Lorsqu’on apprend que 25% de l’énergie consommée correspond à de l’énergie gaspillée à ne rien faire, on n’hésite plus !

L’idéal est d’acquérir des interrupteurs qui possèdent une position on/off. Et le soir, on éteint tout !

 

  • 4 – Je trie mes mails et je les supprime

En une heure, 12 milliards de mails sont échangés dans le monde. Un chiffre vertigineux qu’il est difficile d’appréhender… Mais le souci est que ce trafic informatique consomme 4% de la dépense énergétique mondiale ! En 2020, ce sera 12%.

C’est pourquoi il est important de supprimer les mails que l’on a déjà traités ou qui ne servent à rien, et se désinscrire des messages ou newsletters que l’on reçoit régulièrement et que l’on ne lit pas.

 

  • 5 – Je nettoie écolo !

Les lecteurs de sevellia le savent bien, le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude savent faire briller n’importe quel intérieur ! On arrête d’acheter des tonnes de flacons destinés à nettoyer, et on fabrique ses produits soi-même.

Pour le petit guide du bicarbonate, c’est ici !

 

  • 6 – J’achète des vêtements éthiques

On sait désormais que l’industrie textile est très polluante, notamment dans les pays producteurs : la Chine, l’Inde, le Bangladesh, le Pakistan… Les petites mains travaillent sur des habits qui seront vendus à bas prix.

Alors on peut choisir de s’habiller de façon étique, avec des vêtements en coton bio, en lin ou chanvre, qu’on soit une femme ou un homme. Pour les enfants aussi !

Aller régulièrement dans les friperies est aussi une solution économique et bonne pour l’environnement !

 

  • 7 – Je consomme moins de viande

S’il y a un geste à retenir, ce serait celui-là. C’est le levier actuel le plus important sur le réchauffement climatique !

Consommez moins de viande (notamment de bœuf) est un acte prioritaire, car les fermes bovines émettent une quantité considérable de gaz à effet de serre. En outre, les cultures dédiées aux céréales et plantes pour l’alimentation bovine prennent la place de celles dédiées à la consommation humaine, sans oublier les millions de litres d’eau nécessaires à l’élevage.

Elaborer des menus sans viande permet aussi de redonner toute sa place aux légumes et céréales, en faisant preuve d’inventivité !

 

*En partie d’après la conférence donnée au salon Vivre Autrement par Sarah Bienaimé, experte-conseil en cuisine végétarienne, auteure de « Petit guide amusant pour écolos débutants » aux éditions Terre Vivante,

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