A l’heure où la forêt amazonienne est menacée par les choix du nouveau président brésilien, il est important de soutenir les sociétés mettant en valeur les richesses uniques de ce milieu naturel unique au monde.
Les espèces végétales utilisés depuis des siècles par les tribus amazoniennes regorgent de bienfaits pour la peau et les cheveux.
La noix du Brésil
La noix du Brésil, noix d’Amazonie ou châtaigne du Brésil, est la graine contenue dans la coque du fruit d’un arbre, le Noyer du Brésil. Cette plante fait partie de la famille des Lécythidacées, poussant dans la forêt amazonienne.
La richesse en omega 3 et 6 – notamment l’acide linoléique – de son huile en fait un produit extrêmement nourrissant pour la peau, sans effet gras. Les brésiliennes l’utilisent beaucoup pour le soin de leurs cheveux.
Le cupuaçu
Le Theobroma grandifolium, communément appelé Cupuaçu, est un arbre de la même famille que le cacao que l’on retrouve au Nord du Brésil à l’état sauvage. Les fruits de cet arbre murissent pendant la saison des pluies. La pulpe, au goût acide et parfumé, est utilisé pour fabriquer des jus, gelées, gâteaux, liqueurs…
Le concassage des fèves donne du beurre, très hydratant pour la peau et les cheveux. Ses acides gras essentiels forment une barrière protectrice. Il rentre dans la composition de plusieurs produits de Nature Amazonie : un soin hydratant visage, un savon artisanal ainsi qu’un soin raffermissant corps.
Le copaïba
Le copaïba est un arbre de 20 m de haut qui pousse en Amazonie. Après incision, le tronc de cet arbre secrète une résine, qui peut être distillée pour obtenir une huile (ou un baume). L’huile de copaïba, appelée aussi baume de Copahu, est utilisée depuis longtemps par les indiens pour soulager les problèmes cutanés tels que les plaies, irritations, l’herpès ou eczéma, etc. Il est aussi réputé pour soulager les muscles après un effort ainsi que les tendinites ou hématomes.
L’huile est idéale pour masser le corps endolori ou prendre soin de sa peau.
L’andiroba
Carapa guianensis est une espèce d’arbre de la famille des Méliacées, également connue sous les noms communs d’andiroba ou de bois de crabe. Poussant sur les bords de mer ou les îles, il produit des fruits ressemblant à des châtaignes. De ces fruits on obtient une huile aux vertus anti-inflammatoires, antiseptiques et cicatrisantes.
Le Péqui
Grand arbre de 2 à 5 m de circonférence, cet arbre donne un fruit très populaire au Brésil. L’huile issue de la pulpe est un puissant régénérant cutanée (lutte contre les vergetures) tout en étant un excellent hydratant. Elle est aussi réputée pour discipliner les cheveux les plus indociles et dessiner de belles boucles ! Son parfum fruité et suave apporte une touche d’exotisme.
Il rentre dans la composition d’une crème réparatrice aux beurres végétaux.
L’aguaje
L’aguaje ou le palmier-bâche est un arbre abondant au Brésil mais aussi au Pérou, en Colombie, en Equateur… L’ensemble de l’arbre est utilisé, et notamment les fruits, très consommés en Amazonie.
L’huile issue de la pulpe du fruit, appelée aussi huile de buriti, très riche en caroténoïdes, est idéale pour préparer et prolonger le bronzage.
Le murumuru
Le beurre de murumuru est extrait de la noix du palmier Astrocaryum murumuru. Riche en acide laurique, miristique et oléique, il fond rapidement sur la peau tout en la nourrissant. Grâce à grande affinité avec la kératine du cheveu, il embellit aussi les cheveux.
Il rentre dans la composition de soin restructurant anti-vergetures, apaisant après soleil, réhydratant…
Le pracaxi
Bénéficiant d’une réputation ancestrale en Amazonie, l’huile de pracaxi, issu d’un arbre nommé le Pentaclethra macroloba, est connue pour ses propriétés émollientes et cicatrisantes. Cette huile est l’une des plus riches en acide béhénique et contient également des acides gras tels que les acides oléique et linoléique.